
Mamani Keita
Coop ✌️
Bigwax.io n'est pas un disquaire en ligne comme les autres !
Depuis de nombreuses années, nous accompagnons les artistes et labels indépendants dans le développement de leur boutique en ligne sur le modèle du circuit court, pour une meilleure rémunération de leur travail.
Avec une équipe de passionnés, tous professionnels du secteur de la musique enregistrée, nous intervenons à tous les niveaux : Conseil, Fabrication, Distribution (WW), Logistique et Vente en ligne.
Synergie et objectif commun
Chaque jour nous mettons notre expérience de distributeur et e-commerçant au service des artistes avec l'objectif commun de proposer régulièrement des éditions exclusives et personnalisées (vinyles dédicacés, éditions numérotées, merchandising, packs exclusifs) pour les fans.
Coop : un écosystème pour les créateurs indépendants
C'est dans un esprit de coopération que des artistes et labels indépendants rejoignent Bigwax.io.
Pour souligner cette proximité, notre souhait est de mettre en avant tous les artistes et labels indépendants en coopération avec Bigwax.io avec un tag "Coop".
Si cette balise apparaît également sur un article, cela signifie que nous sommes le seul intermédiaire entre eux et vous. En ajoutant des produits Coop à votre panier, vous contribuez à leur verser une rémunération plus juste et les aidez à poursuivre le développement de leurs projets artistiques dans la durée.
Merci à toi
Gagner l'argent français
C'est au cours de la tournée mondiale de l'album Red Earth (a Malian journey) de Dee Dee Bridgewater que Mamani Keita conçoit les chansons de Gagner l'Argent Français, que va finaliser avec elle le guitariste Djeli Moussa Kouyaté. Les titres faisant ensuite l'objet d'un minutieux montage sonore où s'exerce l'imagination poétique de Nicolas Repac. Certains présentent une assise rock (Sinikan, Gagner l'Argent Français) avec tapis de guitares et rythmique binaire. D'autres nous font pénétrer dans la ronde hypnotique du dub (Massigui) ou la percutante paraphrase de l'afro beat (Konia).
Les instruments traditionnels mandingues, -ngoni, kora, monocorde-, viennent à la rencontre de samples et de programmations mondialisées, clarinette klezmer, luth chinois, cordes classiques. Au final ce pourrait être un de ces jardins exotiques où les magnolias font de l'ombre aux fougères, où le cactus emmerde le rhododendron, où la confusion règne. Ce n'est qu'harmonie, respect et aventure avec des perspectives qui se déplacent à mesure que les morceaux progressent, des ponts suspendus qui font passer d'un monde à l'autre sans à coups, de la savane à une merveilleuse brocante de sons, d'un chant de village à une vieille rengaine année 30.
C'est dans cet environnement étonnant, audacieux, libre de toute orthodoxie, mais pourtant très cohérent que Mamani Keita affirme fièrement, farouchement, une indépendance qu'elle a chèrement acquise. Qu'elle parle de sa vie, de ses déboires, de ses victoires, qu'elle distribue les sagesses comme l'aïeule et les romances comme la jeune fille allant cherchant l'eau du puits.