Rocé
José Kaminsky dit Rocé naît en 1977 en Algérie, d'un d'un père argentin, juif d'origine russe, et d'une mère algérienne. Il n'est encore qu'un enfant lorsque sa famille s'installe en banlieue parisienne.
Voix discordante
Il s'intéresse très tôt au jazz et suit des cours de violon au conservatoire. Adolescent, il s'intéresse au hip-hop parce qu'à l'époque « c'était une musique à contre-courant, une voix discordante qui n'avait pas peur d'affirmer sa différence. Aujourd'hui, c'est devenu la voix du consensus ». Aussi, petit à petit va croitre sa singularité dans ce genre musical bourré de codes et de références.
Top Départ
En 1998, il adopte le nom de scène de Rocé et sort, sur le label Chronowax aujourd'hui en sursis, deux maxi-CD intitulés Pour l'horizon/De ma haine à ta haine et Ricochets/Encore et encore qui lui valent d'être remarqué dans le milieu du hip-hop, notamment par DJ Mehdi, compositeur touche-à-tout et ancien producteur de 113. Avec lui, Rocé travaille trois ans sur son premier album.
Le garçon a beaucoup de choses à dire mais souhaite ne rien précipiter. C'est donc en novembre 2001 que sort Top Départ. L'artiste y montre sa polyvalence. Même si le chant n'apporte rien de nouveau, Rocé imprime sa marque dans le choix audacieux de musiques variées. Avec cette rage qui habite souvent les premières oeuvres, il porte un message clair et, chose parfois rare dans le rap, subtil.
Boîte de jazz et langue française
Puis, Identité en Crescendo sort en mai 2006 chez Universal Jazz. Rocé fait appel à l'écrivain africaine Djohar Sidhoum-Rahal pour la plupart des textes et emprunte une autre voie que celle de ses congénères rappeurs, se rapprochant du slam et délaissant les beatboxes, samples et scratches au profit d'instruments et de musiciens réels. Et quels musiciens : Antoine Paganotti à la batterie (Magma), le guitariste jazz manouche Potzi (Paris Combo), le légendaire saxophoniste américain Archie Shepp et enfin le trompettiste d'origine martiniquaise Jacques Coursil.
Rocé y rejette les notions de groupes, de classes, d'intégration. « Devoir s'intégrer à un pays qui est déjà le sien, c'est flairer, se mordre la queue, donc garder un statut de chien » dit-il dans « Le Métèque ». Il préfère prendre une longueur d'avance en évoquant davantage l'originalité de chaque individu. Rocé fait la démarche de s'échapper des clans « Parce que ON c'est trop vague et que JE suis trop précis ».
Le résultat, comme l'artiste, est inclassable. Si ce n'est dans les valeurs sûres de cette grande famille des poètes des temps modernes, sensibles et vigilants, enfants légitimes d'une France et d'une langue française riches, quoi qu'on en dise. Le titre « Si peu comprennent » et son clip annoncent début 2010, le troisième album de Rocé. L'être Humain et le Réverbère sort le 8 mars 2010. Rocé poursuit son parcours atypique en mars 2013 avec Gunz n' Rocé.
Voix discordante
Il s'intéresse très tôt au jazz et suit des cours de violon au conservatoire. Adolescent, il s'intéresse au hip-hop parce qu'à l'époque « c'était une musique à contre-courant, une voix discordante qui n'avait pas peur d'affirmer sa différence. Aujourd'hui, c'est devenu la voix du consensus ». Aussi, petit à petit va croitre sa singularité dans ce genre musical bourré de codes et de références.
Top Départ
En 1998, il adopte le nom de scène de Rocé et sort, sur le label Chronowax aujourd'hui en sursis, deux maxi-CD intitulés Pour l'horizon/De ma haine à ta haine et Ricochets/Encore et encore qui lui valent d'être remarqué dans le milieu du hip-hop, notamment par DJ Mehdi, compositeur touche-à-tout et ancien producteur de 113. Avec lui, Rocé travaille trois ans sur son premier album.
Le garçon a beaucoup de choses à dire mais souhaite ne rien précipiter. C'est donc en novembre 2001 que sort Top Départ. L'artiste y montre sa polyvalence. Même si le chant n'apporte rien de nouveau, Rocé imprime sa marque dans le choix audacieux de musiques variées. Avec cette rage qui habite souvent les premières oeuvres, il porte un message clair et, chose parfois rare dans le rap, subtil.
Boîte de jazz et langue française
Puis, Identité en Crescendo sort en mai 2006 chez Universal Jazz. Rocé fait appel à l'écrivain africaine Djohar Sidhoum-Rahal pour la plupart des textes et emprunte une autre voie que celle de ses congénères rappeurs, se rapprochant du slam et délaissant les beatboxes, samples et scratches au profit d'instruments et de musiciens réels. Et quels musiciens : Antoine Paganotti à la batterie (Magma), le guitariste jazz manouche Potzi (Paris Combo), le légendaire saxophoniste américain Archie Shepp et enfin le trompettiste d'origine martiniquaise Jacques Coursil.
Rocé y rejette les notions de groupes, de classes, d'intégration. « Devoir s'intégrer à un pays qui est déjà le sien, c'est flairer, se mordre la queue, donc garder un statut de chien » dit-il dans « Le Métèque ». Il préfère prendre une longueur d'avance en évoquant davantage l'originalité de chaque individu. Rocé fait la démarche de s'échapper des clans « Parce que ON c'est trop vague et que JE suis trop précis ».
Le résultat, comme l'artiste, est inclassable. Si ce n'est dans les valeurs sûres de cette grande famille des poètes des temps modernes, sensibles et vigilants, enfants légitimes d'une France et d'une langue française riches, quoi qu'on en dise. Le titre « Si peu comprennent » et son clip annoncent début 2010, le troisième album de Rocé. L'être Humain et le Réverbère sort le 8 mars 2010. Rocé poursuit son parcours atypique en mars 2013 avec Gunz n' Rocé.
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