Housse de Racket
Avec leurs gueules d'anges et leurs cheveux défaits, on pourrait les croire tout droit sortis d'un groupe de britpop des années 1990. Pourtant, ces deux-là, Victor et Pierre, n'ont de british que l'attitude.
Produits 100% Franciliens, ces deux jeunes Chavillois ont fait leurs premières armes au lycée, lorsque les héros de la jeunesse se nommaient encore Kurt Cobain, Eddie Vedder (de Pearl Jam), Red Hot Chili Peppers ou Dinosaur Jr. C'était alors la décennie de la fusion, du rock indépendant mâtiné de funk, de Californication, d' In Utero, de Give It Away Now, de skates-boards et de lows-flips. Décennie marquée par le grunge, les années 1990 voient fleurir bon nombre de formations amatrices mêlant pop, rock, ska, hip-hop et punk dans un joyeux mélange fourre-tout.
Housse de Racket (qui doit son nom à l'intérêt commun des deux jeunes gens pour le tennis) n'échappe pas à cette règle, même si le fait qu'ils commencent en duo (guitare/batterie) et non comme une formation conventionnelle (basse/batterie/guitare) a de quoi surprendre, d'autant que ce n'est pas dans un concert alternatif que les deux zigotos se rencontrent.
Evoluant tous deux au sein du Conservatoire Municipal de Chaville, les deux compères font connaissance au sein de cette respectable institution. Selon la légende véhiculée par le groupe lui-même, leur intérêt pour la musique est suscitée par la gent féminine. Pas assez sportifs pour briller sur un terrain, Pierre et Victor n'auraient eu d'autre choix que de jouer la carte des « musiciens à la sensibilité exacerbée» pour attirer l'attention des filles. Une Genèse à mi-chemin entre l'historicité et le mythe, mais qui, somme toute, en vaut bien une autre.
Montée au filet
Leur premier projet, celui qu'ils surnomment leur éPOPée, n'est rien de moins qu'un opéra rock consacré à la vie de deux tennismen superstars mais fondamentalement losers en quête de la femme idéale. Reprenant la célèbre réplique récurrente de Mike Myers dans Wayne's World (« Elle sera mienne, oh oui, un jour, elle sera mienne »), Housse de racket en fait le leitmotiv de ce Starmania de l'ère Internet. Une composition sous forme de cadavre exquis que les deux musiciens prennent cependant suffisamment au sérieux pour commencer à démarcher les maisons de disques.
Mêlant pop music, electro et J-Pop (Pierre et Victor sont fans d'animation japonaise), ce premier projet leur permet d'approcher Renaud Létang de Discograph, (déjà producteur de Mathieu Boogaerts ou de Manu Chao) qui décide de leur mettre le pied à l'étrier en leur décrochant quelques dates et, notamment, celle du festival Rock en Seine, l'un des live-shows les plus reconnus de la scène Francilienne en 2007.
Intéresser le public du festival avec leurs compositions étranges et leurs histoires bizarres - qu'ils s'obstinent de manière suicidaire à chanter en français pour ne rien arranger - relève de la gageure, mais le duo plaît. Le côté décalé, résolument fun et surtout novateur du concept séduit, les visites du MySpace officiel de Housse de Racket explosent et il n'en faut pas plus à Discograph pour poser suffisamment d'euros sur la table pour permettre aux Daft Punk de Chaville d'enregistrer leur premier album studio, Forty Love, en 2008. Quelques prestations en première partie de Micky Green ou Yelle permettent aux duettistes d'affiner leurs prestatione au public, lequs facel s'avère à la fois surpris et étonné par cette espèce d'opéra rock à deux interprètes qui, en soi, constitue un spectacle particulier autant que déroutant.
Alésia en 2011 navigue plus prosaïquement vers des rivages electro pop qui font rentrer Housse de Racket dans le sillage de Air et autres Phoenix.
Produits 100% Franciliens, ces deux jeunes Chavillois ont fait leurs premières armes au lycée, lorsque les héros de la jeunesse se nommaient encore Kurt Cobain, Eddie Vedder (de Pearl Jam), Red Hot Chili Peppers ou Dinosaur Jr. C'était alors la décennie de la fusion, du rock indépendant mâtiné de funk, de Californication, d' In Utero, de Give It Away Now, de skates-boards et de lows-flips. Décennie marquée par le grunge, les années 1990 voient fleurir bon nombre de formations amatrices mêlant pop, rock, ska, hip-hop et punk dans un joyeux mélange fourre-tout.
Housse de Racket (qui doit son nom à l'intérêt commun des deux jeunes gens pour le tennis) n'échappe pas à cette règle, même si le fait qu'ils commencent en duo (guitare/batterie) et non comme une formation conventionnelle (basse/batterie/guitare) a de quoi surprendre, d'autant que ce n'est pas dans un concert alternatif que les deux zigotos se rencontrent.
Evoluant tous deux au sein du Conservatoire Municipal de Chaville, les deux compères font connaissance au sein de cette respectable institution. Selon la légende véhiculée par le groupe lui-même, leur intérêt pour la musique est suscitée par la gent féminine. Pas assez sportifs pour briller sur un terrain, Pierre et Victor n'auraient eu d'autre choix que de jouer la carte des « musiciens à la sensibilité exacerbée» pour attirer l'attention des filles. Une Genèse à mi-chemin entre l'historicité et le mythe, mais qui, somme toute, en vaut bien une autre.
Montée au filet
Leur premier projet, celui qu'ils surnomment leur éPOPée, n'est rien de moins qu'un opéra rock consacré à la vie de deux tennismen superstars mais fondamentalement losers en quête de la femme idéale. Reprenant la célèbre réplique récurrente de Mike Myers dans Wayne's World (« Elle sera mienne, oh oui, un jour, elle sera mienne »), Housse de racket en fait le leitmotiv de ce Starmania de l'ère Internet. Une composition sous forme de cadavre exquis que les deux musiciens prennent cependant suffisamment au sérieux pour commencer à démarcher les maisons de disques.
Mêlant pop music, electro et J-Pop (Pierre et Victor sont fans d'animation japonaise), ce premier projet leur permet d'approcher Renaud Létang de Discograph, (déjà producteur de Mathieu Boogaerts ou de Manu Chao) qui décide de leur mettre le pied à l'étrier en leur décrochant quelques dates et, notamment, celle du festival Rock en Seine, l'un des live-shows les plus reconnus de la scène Francilienne en 2007.
Intéresser le public du festival avec leurs compositions étranges et leurs histoires bizarres - qu'ils s'obstinent de manière suicidaire à chanter en français pour ne rien arranger - relève de la gageure, mais le duo plaît. Le côté décalé, résolument fun et surtout novateur du concept séduit, les visites du MySpace officiel de Housse de Racket explosent et il n'en faut pas plus à Discograph pour poser suffisamment d'euros sur la table pour permettre aux Daft Punk de Chaville d'enregistrer leur premier album studio, Forty Love, en 2008. Quelques prestations en première partie de Micky Green ou Yelle permettent aux duettistes d'affiner leurs prestatione au public, lequs facel s'avère à la fois surpris et étonné par cette espèce d'opéra rock à deux interprètes qui, en soi, constitue un spectacle particulier autant que déroutant.
Alésia en 2011 navigue plus prosaïquement vers des rivages electro pop qui font rentrer Housse de Racket dans le sillage de Air et autres Phoenix.
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