Antonin
Cap Ferret France
Nomade in France et d’ailleurs, dandy de grands chemins, Antonin trimballe sa silhouette poétiquement efflanquée sur les plages du Cap-Ferret d’où il est originaire, ses longs cheveux de cosaque et son profil d’oiseau de nuit à la douceur acérée. « Ivre mer » de naissance, il a grandi dans une cabane en bois posée sur le sable au milieu des pins, et n’a de maîtres que le temps, l’océan et les six cordes de sa guitare acoustique. Sa musique lui ressemble : gorgée de soleil, libre comme l’air, nécessaire comme l’eau. Des ritournelles pop au charme entêtant, des ballades pour chanter en chœur et danser pieds nus, des saudades insulaires. Entre Nino Ferrer et Nino Rota, Air et Moustaki, avec ce talent désinvolte et caméléon d’Antonin à se faire passer pour un italien ou un israélien de souche lorsque le vin ou l’ambiance l’y encouragent.
Nées dans la solitude – celle que tout fêtard endurci ressent au cœur de la multitude – ou dans le partage, ses chansons ont l’éclat du diamant brut, la beauté dépouillée, presque naïve, mais infiniment touchante des aveux inattendus soudain dévoilés. Dans un monde où on a plutôt l’habitude d’être saturés de sons, l’auteur-compositeur-interprète à la voix douce fait preuve avec ce premier album d’une savante économie d’effets. Peu de mots, à l’image du nonchalant et sensuel Ca fait du bien, mais qui expriment l’essentiel. Peu d’arrangements, mais qui touchent juste, comme la guitare hawaïenne de "Robinson", version sentimentale de l’histoire du mythique naufragé en mode Robinson crut Zoé, ou la mandoline, très couleur locale, du joyeux Antonino. A lui seul, ce titre en italien résume bien la généreuse philosophie d’Antonin : chanter la vie, manger des pâtes, faire l’amour. En Silence, titre de l’album et nom du bateau de sa grand-mère bien aimée – car ce sculpteur d’intensités, grandi loin des platines CD et autres modernes sources sonores, n’aime rien tant que le silence pour faire naître l’émotion.
Nées dans la solitude – celle que tout fêtard endurci ressent au cœur de la multitude – ou dans le partage, ses chansons ont l’éclat du diamant brut, la beauté dépouillée, presque naïve, mais infiniment touchante des aveux inattendus soudain dévoilés. Dans un monde où on a plutôt l’habitude d’être saturés de sons, l’auteur-compositeur-interprète à la voix douce fait preuve avec ce premier album d’une savante économie d’effets. Peu de mots, à l’image du nonchalant et sensuel Ca fait du bien, mais qui expriment l’essentiel. Peu d’arrangements, mais qui touchent juste, comme la guitare hawaïenne de "Robinson", version sentimentale de l’histoire du mythique naufragé en mode Robinson crut Zoé, ou la mandoline, très couleur locale, du joyeux Antonino. A lui seul, ce titre en italien résume bien la généreuse philosophie d’Antonin : chanter la vie, manger des pâtes, faire l’amour. En Silence, titre de l’album et nom du bateau de sa grand-mère bien aimée – car ce sculpteur d’intensités, grandi loin des platines CD et autres modernes sources sonores, n’aime rien tant que le silence pour faire naître l’émotion.
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