Dimitri From Paris
Né en Turquie de parents grecs Dimitri Yerasimos grandit à Paris, dans le XIIIe arrondissement. Spectateur assidu du petit écran il découvre alors les séries télévisées : Mission: Impossible, James Bond, mais aussi les bandes annonces du petit écran. Pendant que ses parents écoutent du free-jazz ou Mozart, lui se passionne pour les bandes originales de film de John Barry.
Parallèlement il découvre le Hit des clubs sur RTL (Bernard Schu, l'animateur de l'émission, devient son héros) puis Smith & Wesson, les DJs de l'espace, sur Radio 7. Un reportage d'Actuel le branche sur le hip-hop naissant, puis une tournée du Zulu Nation le terrasse : il a définitivement trouvé sa voie et commence à se faire ses premières cassettes qu'il envoie à CFM, la radio FM d'Europe 1, qui deviendra Europe 2. Il est alors engagé pour une émission hebdomadaire intitulée Le Remix de Dimitri. Mais cela ne lui suffit plus. Il travaille ensuite successivement sur Radio 7, Skyrock en 1986, puis NRJ avec le Hit des clubs, il est enfin engagé par radio Nova ou il officie jusqu'en 1996.
Cette époque voit aussi l'amorce de ses talents de remixeur (on le retrouve derrière des artistes les plus divers : Stéphanie de Monaco, Richard Gotainer, Etienne Daho ou Julien Clerc). Le remix d'un titre de Björk, « Human Behaviour », est remarqué par David Morales, l'un des plus influents DJs des Etats-Unis. Mais ce dernier, confondu par le prénom de l'artiste, y voit le travail de Super DJ Dimitri, du groupe japonais Dee Little. Le Parisien saisit alors cette occasion pour se faire un nom, ce sera Dimitri from Paris.
Sa réputation croît et il est sollicité pour « habiller » musicalement les défilés Chanel, Saint Laurent ou Gautier et développe son image de jeune homme chic. Il remixe surtout plus d'une centaine de titres d'artistes internationaux (Cheb Khaled, Quincy Jones, James Brown, New Order ...)
Le succès est au rendez-vous. Le label lui propose alors de sortir un album. Sacrebleu paraît donc fin 1996, oscillant entre variété chic, samba, jazz et musique d'ambiance. Il est ponctué de clichés français assumés, voire revendiqués par Dimitri. Ce disque rencontre son public hors de l'Hexagone (90 % des ventes se font en Angleterre, au Japon et aux Etats-Unis). Cet album, « disque de l'année » pour le magazine britannique MixMag se vendra à 300 000 exemplaires à travers le monde.
Suivent Disco Forever, My Salsoul et After the Playboy Mansion, qui vont asseoir sa popularité internationale et se vendre à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires.
En 2003 paraît Cruising Attitude, le véritable second album de Dimitri from Paris. Le disque mélange des mélodies faciles et des ambiances de générique de film des années 70, qui sont désormais devenus sa marque de fabrique. Il y expérimente également des sonorités jazzy, voire free jazz par instants. Mais la French Touch est déjà loin et l'easy-listening est passé de mode. Ce nouvel opus ne surprend pas et est loin de recevoir l'accueil de Sacrebleu.
En 2005 il reçoit le titre de Chevalier des Arts et Lettres tout comme sont récompensés le même jour Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel, les membres de Air, et Philippe Zdar, de Cassius.
Depuis lors il fait paraître régulièrement des compilations composées d'une sélection de titres groove, glamour et sexy. En 2008 est sortie la suite de la soirée mythique chez Hugh Heffner Return to the Playboy Mansion. Ses talents de DJ et de remixeur lui ont désormais permis d'acquérir une reconnaissance internationale basée sur le kitsch et la culture française dont il joue sans complexe. En 2014, le vétéran de la French Touch est toujours actif, comme en témoigne l'album In the House of Disco paru cette année-là.
Parallèlement il découvre le Hit des clubs sur RTL (Bernard Schu, l'animateur de l'émission, devient son héros) puis Smith & Wesson, les DJs de l'espace, sur Radio 7. Un reportage d'Actuel le branche sur le hip-hop naissant, puis une tournée du Zulu Nation le terrasse : il a définitivement trouvé sa voie et commence à se faire ses premières cassettes qu'il envoie à CFM, la radio FM d'Europe 1, qui deviendra Europe 2. Il est alors engagé pour une émission hebdomadaire intitulée Le Remix de Dimitri. Mais cela ne lui suffit plus. Il travaille ensuite successivement sur Radio 7, Skyrock en 1986, puis NRJ avec le Hit des clubs, il est enfin engagé par radio Nova ou il officie jusqu'en 1996.
Cette époque voit aussi l'amorce de ses talents de remixeur (on le retrouve derrière des artistes les plus divers : Stéphanie de Monaco, Richard Gotainer, Etienne Daho ou Julien Clerc). Le remix d'un titre de Björk, « Human Behaviour », est remarqué par David Morales, l'un des plus influents DJs des Etats-Unis. Mais ce dernier, confondu par le prénom de l'artiste, y voit le travail de Super DJ Dimitri, du groupe japonais Dee Little. Le Parisien saisit alors cette occasion pour se faire un nom, ce sera Dimitri from Paris.
Sa réputation croît et il est sollicité pour « habiller » musicalement les défilés Chanel, Saint Laurent ou Gautier et développe son image de jeune homme chic. Il remixe surtout plus d'une centaine de titres d'artistes internationaux (Cheb Khaled, Quincy Jones, James Brown, New Order ...)
Roi du kitsch
En 1993, puis 1994 il enregistre successivement deux maxi 45-tours (« Band Annonce » et « Un Grand C?ur »). Puis le label Yellow lui propose de créer deux morceaux pour la compilation La Yellow 357 et, sous son nouveau nom, de sortir un maxi Esquisses.Le succès est au rendez-vous. Le label lui propose alors de sortir un album. Sacrebleu paraît donc fin 1996, oscillant entre variété chic, samba, jazz et musique d'ambiance. Il est ponctué de clichés français assumés, voire revendiqués par Dimitri. Ce disque rencontre son public hors de l'Hexagone (90 % des ventes se font en Angleterre, au Japon et aux Etats-Unis). Cet album, « disque de l'année » pour le magazine britannique MixMag se vendra à 300 000 exemplaires à travers le monde.
Les compilations du Playboy
Après Sacrebleu, paraît une succession de disques composés de remixes. A Night at the Play Boy Mansion est sans doute le plus remarquable à double titre : pour les titres qui la composent (des tubes disco et soul des années 1970 : on y retrouve notamment la reprise brésilienne d'« Another Star » de Stevie Wonder par Salomé de Bahia) , mais aussi pour le concept choisi puisque Dimitri from Paris choisit alors d'imaginer ce à quoi ressemblerait une soirée chez Hugh Hefner, le magnat propriétaire du magazine Playboy.Suivent Disco Forever, My Salsoul et After the Playboy Mansion, qui vont asseoir sa popularité internationale et se vendre à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires.
En 2003 paraît Cruising Attitude, le véritable second album de Dimitri from Paris. Le disque mélange des mélodies faciles et des ambiances de générique de film des années 70, qui sont désormais devenus sa marque de fabrique. Il y expérimente également des sonorités jazzy, voire free jazz par instants. Mais la French Touch est déjà loin et l'easy-listening est passé de mode. Ce nouvel opus ne surprend pas et est loin de recevoir l'accueil de Sacrebleu.
En 2005 il reçoit le titre de Chevalier des Arts et Lettres tout comme sont récompensés le même jour Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel, les membres de Air, et Philippe Zdar, de Cassius.
Depuis lors il fait paraître régulièrement des compilations composées d'une sélection de titres groove, glamour et sexy. En 2008 est sortie la suite de la soirée mythique chez Hugh Heffner Return to the Playboy Mansion. Ses talents de DJ et de remixeur lui ont désormais permis d'acquérir une reconnaissance internationale basée sur le kitsch et la culture française dont il joue sans complexe. En 2014, le vétéran de la French Touch est toujours actif, comme en témoigne l'album In the House of Disco paru cette année-là.
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Dimitri From Paris
Can't Get Enough (feat. Leela)
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12inch
Partyfine
Prix de vente11,00 €