Rencontre avec Etienne, cofondateur du label Pain Surprises

Rencontre avec Etienne, cofondateur du label Pain Surprises

Dans le cadre de l'opération label du mois et après avoir rencontré Petit Prince, c'est Etienne également cofondateur du label, qui est venu nous faire quelques confidences.

Comment s’est construit le label ? 

Autour d’une bande de copains puis d’une série de fiestas.
 Et ça a été la suite de faire un label pensé pour des copains 


Est-ce que l’énorme succès de Jabberwocky comme première signature t’a directement motivé à développer des artistes ou bien tu as un peu flippé au début ?

On a cru que c’était facile donc on a continué sans se poser de questions. Ce succès de départ nous a permis de faire plein d’erreurs par la suite qu’on a pas eu à payer trop cash et de rester indépendant jusqu’à aujourd’hui. 


Aujourd’hui, combien êtes-vous à travailler dans le label ? Qui fait quoi ?

On est trois plus Tata Véro (ma vraie tata) qui fait la comptabilité.
 Chacun touche-à-tout, donne son avis puis s’investit en fonction de ses affinités avec les projets.

 
Comment tu choisis les artistes qui signent sur le label ?


Si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez-moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois, on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien, je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…

La plupart des sorties du label se font au format vinyle, pourquoi ce choix, quel est ton rapport avec ce format ?

La magie de l’objet, le souci du détail et c’est aussi une bonne façon de rendre tangible quelque chose qui ne l’est pas.


On a pu constater que tu étais très créatif en termes de soirées, comme la récente release party de Petit Prince sur le canal Barboteur, d’où te vient une telle inspiration ?


Quand je marche dans la rue, parfois ça vient et parfois, je regarde simplement le nom des rues. 

Est-ce que tu as des annonces à faire concernant les futurs projets du label ?

Je ne peux pas prédire le future, mais je peux parler du passé et je suis très content d’avoir pu sortir le premier album de Petit Prince 

Pour terminer, peux-tu nous raconter l’anecdote la plus folle du label ?

On a failli collaborer avec Michael Jackson mais il a été accusé de pédophilie donc on a coupé tout contact 

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